La vie quotidienne à Charrey-sur-Saône       La vie quotidienne à Charrey-sur-Saône

                     

L'Osier assemblé en bottes à la ferme . . . . .

                        
                                           

     
Assemblé en bottes, l’osier était rentré dans les fermes, trié et suivait deux chemins différents selon la taille. L’osier blanc, celui de 1,70 mètre et plus, était alors plongé tout l’hiver dans le bief du village, à l’intérieur de parcs aménagés à cette intention. Dans l’eau, feuilles et racines reprenaient vie et, début mai, on sortait cet osier de l’eau.
   


    

Sur ces photos, on peut voir la famille Potot au complet 
et Félicie qui travaillent l’osier.

   

   
Tout était bon dans l’osier : le bois était vendu, les peaux, elles aussi, servaient à faire des liens pour la paille, pour les fagots, pour la vigne, pour fermer les sacs. La production, dans les années 1950, était d’environ 500 tonnes. 
Jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale, les agriculteurs s’intéressaient à l’osier, au même titre qu’à d’autres cultures ou à l’élevage. 

Loin d’être quelque chose de marginal, la récolte de l’osier était importante à Charrey, qui se disputait le titre de capitale de l’osier avec la commune de Franxault.
   

                                                       

        
                 

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