La vie quotidienne à Charrey-sur-Saône       La vie quotidienne à Charrey-sur-Saône

           

L'école des filles . . . .

        

       
   On sait que le 15 février 1874, le conseil municipal accorde une somme de 16 francs au profit de monsieur Moline, instituteur de la commune, pour qu’il soit admis à l’usage des eaux thermales
de Vichy pour combattre la maladie chronique qu’il a sans doute contractée dans l’exercice de ses pénibles fonctions. Le 7 janvier 1875, le conseil municipal vote 800 francs pour le traitement fixe de l’instituteur et 600 francs pour l’institutrice.
      

                
On reconnaît l’institutrice, madame Comegrain, 
en haut Gaby Maire, Louisette Brabant, Angélique Loizon, Arlette Potot, Jeanne Brabant, Alice Grebille. En bas : Gabrielle Vautier, Yvette Lioret, Rolande Niot, Solange Clément, Madeleine Ligiot.

Le certificat d’études primaires était le diplôme de fin de la scolarité obligatoire.
Un enfant qui l’obtenait avant 13 ans pouvait ne plus retourner en classe. Il sanctionnait un savoir directement utilisable dans les métiers de l’époque : orthographe et grammaire, rédaction, calcul
mental, calcul de problèmes pratiques, écriture, sciences, histoire, géographie, dessin, couture, chant, récitation.

L’école de la Troisième République a contribué à faire que chaque enfant parle le français à une époque où les langues régionales étaient encore très vivaces et servaient à la communication
quotidienne comme le breton, l’occitan, le basque, le corse !
Mais encore beaucoup de villages parlaient un patois plus ou moins en rapport avec leur canton géographique.
                             

 

                        
Les sciences avaient une grande importance. En effet, l’école enseignait par exemple les progrès de l’hygiène : se laver au savon, lutter contre les poussières, contrôler l’eau, éviter les transmissions microbiennes comme la typhoïde, la diphtérie, la tuberculose. 

L’instituteur faisait aussi des « leçons de choses » et des cours de morale.
L’histoire et la chronologie historique avec les dates, le récit des événements les plus marquants et les personnages historiques (Charlemagne, Henri IV, Richelieu, etc.) constituaient le programme et,
comme d’habitude, les dates les plus importantes en chanson.
8 juillet 1888, le conseil municipal, après délibération, est d’avis de maintenir les deux écoles primaires qui existent sur la commune. L’école des garçons existe en vertu de la loi du 30 octobre 1886
ainsi conçue : « Toute commune doit être pourvue au moins d’une école primaire publique. » Quant à l’école des filles, elle rentre dans la catégorie des écoles publiques facultatives, en vertu des articles 11
et 15, elle a été en effet construite en 1852 lorsque la population était de 405 habitants. 

Puis par manque d’effectif, une classe unique de 28 enfants fut regroupée à l’école des garçons.
En 1990, l’école restante fut regroupée avec Esbarres. En 2006, les communes de Charrey, Esbarres et Magny-lès-Aubigny ont créé un Sivos qui a construit une école élémentaire et une école primaire
neuves.
      
                                      
                                                                           

          
                  

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