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La vigne à Charrey . . .
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La vigne jouait un rôle important dans l’économie des ménages. En 1890, par suite de l’invasion
phylloxérique et cryptogamique, sont introduits dans le Doubs des cépages américains.
Le conseil
municipal, étant donné que la commune de Charrey n’est pas considérée comme viticole, refuse
d’importer ces cépages américains.
Les cépages, répartis sur pieds de vignes dans la commune
étaient du gamay blanc et noir du pays et, de Bourgogne, du noah.
Aujourd’hui, il ne reste plus aucun
pied de vigne à Charrey.
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Georges et Joseph Friaudet, les deux frères, en pleine vendange dans leur vigne le long du chemin de
la Cotte. Beaucoup dans le village possédaient de petits morceaux de vigne par ci par là, ce qui leur
permettait d’assurer leur consommation personnelle.
En France, le noah fut prohibé en 1935 comme cinq autres cépages du même groupe : le
clinton, l’herbemont, l’isabelle, le jacquez et l’othello. La culture de ces six cépages a été interdite, officiellement
pour des raisons sanitaires.
En effet, le taux de méthanol contenu dans le vin issu de ces cépages est plus élevé que dans celui des autres vins.
Outre le cépage utilisé, le procédé de vinification a également une influence importante sur le
taux de méthanol.
Outre des raisons de santé publique, le contexte politico-économique du début
du XXe siècle, notamment la surproduction, a pu participer à remettre en question la culture de ces
cépages.
Aujourd’hui, le cépage a pratiquement disparu en France, totalement à
Charrey. Le lien entre noah et « vin qui rend fou » ou vin qui « rend aveugle » est actuellement encore bien présent dans la culture
du monde rural.
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La famille Saintot en pleine vendange. Tout le monde est embauché et travaille en bonne harmonie,dans cette vigne sur le chemin de la Côtte.
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La famille Moron vendange. On aperçoit Germain Moron et son fils André.
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Étienne Loizon dans sa vigne avec sa petite chienne Flora. Cette vigne fut la dernière de
Charrey.
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