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Le forgeron et maréchal
férrand . . .
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André Jouvenceau, forgeron et maréchal-ferrant. La forge était pour l’homme ce que le lavoir était à la
femme, un lieu de rencontre et de discussion. Autrefois, le forgeron et maréchal-ferrant occupait une
place importante jusqu’à l’apparition du tracteur et du matériel agricole.
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Il avait plusieurs casquettes :
il forgeait les outils agricoles, il était aussi maréchal-ferrant, capable de ferrer des fers spéciaux pour
les chevaux ayant des déformations des sabots. Le forgeron vivait au rythme des saisons : en début
d’année, il réparait l’outillage pour couper le bois et l’osier ; au début du
printemps, il s’occupait du matériel plus lourd telles les herses, les charrues et les charrettes, puis en été il s’occupait des
faucheuses, des lieuses pour la moisson. |
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Il est bien dommage que nous n’ayons trouvé aucune photographie d’André Jouvenceau en train de
ferrer un cheval à Charrey, car le travail ne manquait pas.
Ici, sa nouvelle maison et son atelier, route de Dijon.
Son ancien atelier était situé route de Bonnencontre, près du pont de la Mère Vauthier, à deux
pas de la bascule municipale.
Il faut connaître l’anatomie particulière du cheval, de ses membres et de ses pieds, les « défauts
d’aplomb », ainsi que les différentes causes de boiteries, et apprendre comment parer le pied, ou
sabot.
Il faut apprendre à forger, car si les maréchaux-ferrants ne forgent que rarement les fers qu’ils
utilisent, il faut toujours « tourner » ou ajuster les fers à la forme des pieds du cheval. Il faut être patient
et attentif afin de pouvoir manipuler les chevaux.
Le maréchal-ferrant est souvent connu pour sa capacité à se faire respecter des chevaux. Avoir une bonne condition physique car le métier réclame
une bonne résistance physique pour tenir les pieds et travailler pendant de longs moments en position
genoux fléchis et dos courbé.
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Michel Jouvenceau, fils d’André, en train de confectionner un chapiteau métallique pour le comité des
fêtes.
Les machines de l’atelier sont impressionnantes et certaines datent de l’époque de son père.
La perceuse à elle seule mérite d’être admirée de par sa fabrication et tous les engrenages qu’elle
possède.
Derrière Michel on peut voir la forge, autrefois au charbon, qui sert à chauffer les fers pour
les tourner ou torsader.
Son père André l’utilisait pour adapter les fers à la forme du pied des chevaux.
Visiter l’atelier de Michel, c’est comme faire un voyage dans le passé. Effectivement, il est impossible
actuellement de trouver des machines qui à elle seules nous rappellent toutes les différentes facettes
du forgeron maréchal-ferrant.
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