La vie quotidienne à Charrey-sur-Saône       La vie quotidienne à Charrey-sur-Saône

           

Les moissons . . .

                  

       
La moisson commençait les premiers jours d’août. Pour la coupe, la faucille a été l’outil le plus longtemps utilisé, le travail était minutieux et aucun épi ne devait être perdu. Ensuite, on ramassait le blé sous forme de gerbes qu’on liait. 
Les gerbes étaient rassemblées et on faisait une meule.

 À cette époque, les hommes et les femmes se partageaient les travaux. Quasiment tous les agriculteurs de Charrey eurent des machines tirées par des chevaux. 
On reconnaît sur ce cliché Hélène Saintot et sa fille Rolande.
       


            
Ici posent Hélène Saintot, sa fille Rolande et son frère.

                     

       
Faire les moissons a été pendant très longtemps un travail harassant. Heureusement, les premières machines ont été vite adoptées par la famille Saintot-Bonnet.
    

      

             
Venait ensuite l’heure du battage qui mobilisait un assez grand nombre de personnes. 
On procédait comme suit : 
Deux ou trois hommes défaisaient les meules et posaient les gerbes sur la table de la batteuse. Souvent, une femme ou des enfants coupaient les liens. 
Hommes et femmes, à tour de rôle, ouvraient les gerbes et introduisaient celles-ci dans le batteur de l’engin. Plusieurs hommes ou adolescents portaient les sacs de grain dans le grenier. Deux hommes enlevaient la balle de dessous la batteuse et préparaient la paille. 

Le tout se terminait autour d’un bon repas après une rude journée de labeur. 
Depuis cette époque révolue, les moissonneuses-batteuses ont remplacé l’homme, une majorité des jeunes est partie et le nombre de fermes n’a jamais cessé de décroître. 
Aujourd’hui, Charrey compte trois agriculteurs au lieu de 53 en 1783. 
Ici, la famille Saintot-Bonnet en plein travail avec leur grosse machine hypermoderne à l’époque.
    

         
Une fois séchées, ces gerbes étaient transportées à la maison sur un char pour former un énorme gerbier qui était aussi haut que la maison et qui attendait le jour de battage. Ce monticule
impressionnant était fabriqué de façon à ce que la pluie ne rentre pas à l’intérieur et n’altère pas les beaux épis de blé. 

Une fois le blé moissonné, on ramassait les derniers épis oubliés dans des sacs de toile jute pour les donner aux poules.
       
                     
                       
    
                                              

          
                  

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