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Le retour de Chanteclerc
On a fêté le retour du coq à CHARREY-SUR-SAONE
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Charrey-sur-Saône, au lieu de pêche, comptant 185 habitants. augmenté de moitié pendant les vacances. possède une magnifique église du XVe siècle sous le vocable de Saint -Pierre
A la mi-août. La municipalité dut faire appel à l'entreprise Hennequin de Champlitte pour la réfection du clocher et la toilette du coq qui, depuis 1937, indiquait fidèlement et exactement la direction des vents à nos braves agriculteurs.
Hier 4 septembre 1980, à 11 h 30, les travaux ayant été terminés dans les délais prévus, M. André
Grebille, Maire dynamique et fort sympathique de Charrey- sur -Saône, entouré de ses adjoints, MM. Bernard Rousselet, Georgette Zanot et autres membres du conseil municipal, conviait ses ouailles à un apéritif d'honneur, à l'occasion de la remise en place du" coq du village" dont le plumage est d'or.
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André Grebille, Maire de Charrey-sur-Saône
se félicita de la bonne marche de cette nécessaire restauration
d'un édifice qui date semble-t-il du XVe siècle.
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Le clocher de l'église de Charrey-sur-Saône vient d'être refait à neuf et il est bien évident que son coq a subi lui aussi une petite révision " car il n'est âgé que de 44 ans, ce qui est relativement jeune pour un gallinacé des hautes altitudes.
Repeint à neuf, graissé, en un mot flamboyant, il a repris sa place de guetteur et de météorologue dans la vie quotidienne, non sans avoir été l'objet de la sollicitude de toute la population au cours d'un vin d'honneur auquel assistaient : M. Freitag, conseiller général; M. Grebille, maire de Charrey, ses adjoints et plusieurs conseillers municipaux; la population et le personnel de l'entreprise Hennequin, maître des travaux de restauration.
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Cette église est placée sous le vocable de saint Pierre, patron des pêcheurs, Charrey étant en effet un haut lieu de la pêche fluviale, surtout dans les temps anciens.
Sous les applaudissements, indifférent toutefois, le héros du jour reprit son poste, superbe et tout de suite se mit le nez dans le vent... |
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Assistaient également à cette manifestation peu commune, M. Daniel
Freitag, conseiller général ainsi que M Jacques Hennequin, P.-D. G. de l'entreprise et ses dévoués et acrobatiques collaborateurs, MM. Alain et Bernard Cornué et Patrick Rover qui, sous les applaudissements, disons les" cocoricos »), remettaient en place l'indispensable girouette, . ..
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Les responsables de l'entreprise
Hennequin,
qui vont remettre en place le Coq flambant neuf . .
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Les enfants de Charrey, trop contents d'être
en présence du coq
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Le coq de nos clochers, tant il est répandu dans le monde chrétien.
Mais son origine prête à discussion.
Ceux qui expliquent sa présence sur les clochers par l' épisode du reniement de saint Pierre.
Rappelons que lors des divers épisodes de la passion du Christ, le chef des apôtres fut interrogé trois fois sur ses liens avec l'accusé et que, chaque fois, il nia le contraire, ceci avant que le coq ne chantât, confirmant la prédiction de Jésus.
Horrifié et repentant Pierre se ressaisira rapidement, mais il sera poursuivi par cette histoire du coq, au point, dit l'anecdote, qu'il expédia, d'un vigoureux coup de pied, l'animal se ficher en haut d'un clocher !
Une autre légende suggère que le Saint-Pierre pleurait à chaque fois qu'il entendait chanter un coq, et, que pour rappeler son repentir, il avait souhaité qu'il figurât en haut des clochers.
Face à ces légendes un peu farfelues, une explication plus plausible est que les premiers chrétiens se réunissaient pour une prière matinale au chant du coq, jusqu'à l'apparition des cloches, vers le Ve siècle.
Désormais, en signe de gratitude, on le mit sur les clochers, où il fait aussi office de girouette, inspirant par là même de nombreux artistes.
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Le coq sous la bonne garde de Mimi, Garde
Champêtre
et Bernard Rousselet conseiller municipal de l'époque
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