Il
y a quatre ans, Alain Ryon, qui parcourt depuis longtemps les oeuvres
poétiques de Baudelaire, Aragon ou Rimbaud,
se décide à écrire lui aussi. Il s'inscrit au sein de
l'association dijonnaise ‘’ les Poètes de l'amitié ‘’, et se
fait vite remarquer par ses écrits, au nombre
de 300 aujourd'hui... Il est retenu au concours international 1999 de poésies ouvert aux amateurs, et Barbara est
publié dans une anthologie appelée ‘’
Esquisses de l' âme ‘’ de la bibliothèque internationale de
poésie.
Alain Ryon écrit surtout la nuit, dans le calme et la réflexion,
sur des sujets qui lui tiennent particulièrement à coeur. Ses poèmes
sont un peu le livre ouvert d'une vie passée dont il reste nostalgique,
un hymne à des personnes chères qui lui ont appris beaucoup quand il
était enfant, à de nombbreux souvenir d'une époque ou « tout était
plus simple et où nous nous contentions de peu, ce qui ne nous
empêchait pas d'être heureux ».
 Les mots qui
s'alignent au bout du stylo sont aussi un exutoire d'émotions
profondes, dévoilant une sensibilité exacerbée mais toujours pudique.
Entre Gavroche, la Rumeur; les Joueurs de cartes, et les Gargouilles,
le Cri ou encore le Chat, Alain Ryon se lance
maintenant dans la traduction du patois bressan, région d'origine de
son père, toujours en quête d'un passé où la joie de vivre était
omniprésente.
Ses quatre enfants et douze petits-enfants, ainsi que
son épouse Gabrielle, sont enchantés de ses
écrits, qu'on lui commande volontiers au cours des fêtes familiales.
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