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Le droit du colombier |
![]() Variable d'une province à l'autre, ce droit fut l'un des privilèges abolis par la législation révolutionnaire. Nombreuses étaient en effet les doléances des paysans au sujet des dégâts causés aux récoltes par les pigeons : en période de moissons, un pigeon laissé en liberté peut consommer jusqu' à six fois la valeur de sa chair!Aussi, le décret du 4 août 1789 fut-il bien accueilli. Il abolissait l’exclusivité du droit de colombier et transformait le statut du pigeon a certaines périodes l'année : durant les semailles et les moissons, l'oiseau devenait un gibier; s'il n'était pas enfermé dans le colombier; chacun avait le droit ' de le tirer. Aujourd'hui encore, le colombier doit être fermé à certaines époques, (sauf s'il abrite des pigeons voyageurs). |
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