Toi la douce fontaine
Qui alimente de son eau
Ce vieux lavoir qui sommeille
Depuis des années au creux du coteau.
Il était pourtant bien
utile
A nos grands parents qui y lavaient
Aussi bien que toutes ces machines
Leur linge qui bien sûr bonne odeur sentait.
Combien de lavandières
A t-il vu s'agenouiller
Leur tête penchée au fond de son eau claire
Fièrement elles pouvaient s'y mirer.
Sur ses vieux murs de
pierres
Des prénoms y sont accrochés
Cachant des amours éphémères
Où des amants étaient venus s'y aimer.
Il faudrait bien pour
notre vieux lavoir
Si nous voulons le conserver
Comme une page de notre histoire
Un peu de nous lui consacrer .
Alain RYON
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