Charrey-sur-Saône découverte      Charrey-sur-Saône découverte 

                                                            

 

                            

Portrait d'une femme peu banale. . .

                        
Murièle Blanchard est couvreur-zingueur dans l'entreprise où elle travaille avec son mari. Elles sont quatre à exercer la même profession en Côte-d'Or.




Murièle Blanchard est une femme active. Née il y a 38 ans à Nuits-St-Georges, elle est encore étudiante lorsqu'elle rencontre très tôt son futur mari Christophe, étudiant également, et se marient en 1988. Il a 18 ans, elle 17. Christophe, après 10 années dans le gardiennage, reprend l'activité de son père et grand-père, qui étaient couvreurs-zingueurs, et monte son entreprise, de rénovation uniquement.

Le couple s'installe à Charrey-sur-Saône voilà 6 ans. Entre temps deux, trois enfants sont venus égailler la vie du jeune couple. L'affaire marche bien, et Murièle est chargée d'établir les devis et de gérer l'entreprise. Un travail de paperasserie indispensable, mais Murièle aime les contacts avant tout. 
    
Son mari lui demande un jour de l'aider sur un chantier. Elle saute sur l'occasion, et très vite, Murièle prend goût au métier, sans que plus rien ne l'arrête. Détuiler une couverture est un jeu d'enfant, redresser une charpente ne lui fait pas peur, remettre les liteaux et recouvrir l'enchantent.
D'un pas allègre et sûr, elle marche sur les toits avec une facilité déconcertante, même si elle avoue avoir eu le vertige les premiers temps. C'est dur, confie-t'elle, mais le travail sur le terrain est une excellente transition entre la vie de mère-épouse et celle de femme.
Certes, elle vit 24 h sur 24 avec son mari, ce qui permet de temps en temps de « remettre les choses au point, car c'est parfois dur d'être ensemble, mais on a les mêmes conversations et ça rapproche », et finalement cette vie lui convient tout à fait.
  
Et puis, elle veille avec un soin scrupuleux à la propreté du chantier, et à ne pas écraser une fleur de jardin en disposant le monte-tuile le long du mur. Parfois, elle papote avec le client qui trouve incroyable de voir cette jeune femme monter sur les toits, et on lui offre volontiers une tasse de café, pendant que Christophe, un tantinet courroucé, commence le travail tout seul. Mais c'est la vie. Et elle l'aime, cette vie, Murièle. En plus, le couple, décidement inséparable, pratique volontiers la danse de salon ensemble, afin d'améliorer leur « rock'n roll »

La profession
Le couvreur-zingueur est chargé de réaliser la mise hors d'eau de toute construction neuve ou de bâtiments à rénover. Il assure également l'entretien des installations existantes (réparation ou réfection périodique des toitures). Il met en oeuvre des matériaux traditionnels comme l'ardoise naturelle, les tuiles (plates, mécaniques, romaines), le zinc, le plomb, ou plus modernes, tels l'aluminium, l'acier inoxydable, la fibre de ciment, les bardeaux bitumés. Il est aussi chargé d'assurer l'isolation intérieure par les combles et l'isolation extérieure par les façades au moyen de la technique du bardage. Le couvreur-zingueur intervient toujours après le charpentier. L'enchaînement de ses tâches suit, en général, l'ordre suivant : mise en place des dispositifs de sécurité tels qu'échafaudages, points d'ancrages pour les harnais ; lattage, liteaunage ou voligeage de la charpente (les tracés suivent ou précèdent cette opération selon la nature ou la technique de pose des matériaux) ; préparation et mise en place de tout le système de récupération des eaux (gouttières, chéneaux, tuyaux de descente), jusqu'au regard d'évacuation ; mise en place des matériaux de couverture selon les techniques appropriées. L'étanchéité autour ou le long des obstacles divers tels que cheminées, murs, jouées de lucarne est réalisée simultanément ; nettoyage du chantier, démontage des échafaudages, travaux de finition. Il exerce son activité sur le chantier, toujours à l'extérieur et la plupart du temps en équipe. Ce métier comporte des risques d'accidents qui peuvent toutefois être évités en respectant les règles de sécurité ; celles-ci exigent la mise en oeuvre de moyens de protection individuels et collectifs (échafaudages, harnais,.).
     
                                           

 

                 

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