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Marie Loizon, centenaire

                        
Ce n'est pas une tâche banale qui m'incombe, que celle de vous adresser aujourd'hui quelques mots de félicitations à l'occasion de votre centième anniversaire.
Mais aussi quelle joie me procure ce rare privilège.



Marie LOIZON assise devant     
chez elle, avec son arrière petite fille.  

La respectueuse admiration que nous éprouvons pour votre personne, nous fait vous contempler comme le témoin d'une vie, la vôtre, mais aussi comme celui de notre histoire à tous, l'histoire de CHARREY.
Combien d'évènements avez-vous vécus ?
Combien de gens avez-vous connus ?
A combien de transformations avez-vous assisté !

Ce qui est admirable, Madame, c'est qu'à travers toute cette vie dans notre Commune, vous êtes restée semblable à vous-même, acceptant le bon et le mauvais, subissant l'inévitable, et vous rejouissant du possible.
   
Il est souvent d'usage de demander aux centenaires quel est leur secret pour être parvenus à un âge aussi avancé, le véritable secret, c'est le vôtre, c'est à dire votre égalité d'âme souriante qui vous a toujours caractérisée.
Tel est la leçon qu'il convient à mon sens de tirer de ce nombre d'années.

Laissez moi donc, Madame, vous féliciter du fond du coeur et permettez-moi de reporter une partie de ces affectueux sentiments sur vos enfants Angélique et Etienne, sur vos petits enfants et arrières petits enfants ainsi que sur votre chère famille qui vous entoure.

Jacques LAGNEAU
Discours lors de la manifestation organisée par la commune en 1996 pour le centenaire de Madame Marie LOIZON
   


   

                   

 

                 

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