Charrey-sur-Saône découverte      Charrey-sur-Saône découverte 

                                                            

 

                            

Carole Perrau artiste-peintre 
à Charrey-sur-Saône . . .

   
Elle  s'inspire des jolis bleus d'yves Klein, Barlett Newman et Claude Monet en mariant savamment photographie et peinture. Un résultat original.

Plus tard, Carole obtient un bac scientifique, puis un DEUG, une licence et une maîtrise d'arts plastiques, ainsi que le DEA. (diplôme d'études approfondies).  
Elle souhaite devenir reporter-photographe. ou architecte comme son père.
         

En 1994, grâce à des échanges universitaires, là voilà aux Etats-Unis, à Salt Lake" City, où elle peaufine dessin, photo et peinture en découvrant Yves Klein et Barnett Newman.
   
De retour des Amériques, Carole est maître auxiliaire en arts plastiques en lycée professionnel durant 6 ans, passe un CAPES, devient pigiste à la « Gazette du Morvan » (spécialité arts et équitation), et intègre le collège Georges Brassens en 2001, où elle enseigne les arts plastiques.

     
Carole a toujours trouvé une similitude entre la photographie qui apparaît comme par magie à la sortie du bain et la dernière couche de peinture apportée à un tableau.

Virage au bleu ultramarin
Elle va alors travailler en parfaite communion entre 1a photographie et la peinture, dans des oeuvres impressionnistes où jaillissent ses maîtres à penser, Yves Klein et Barnett Newman.
Comme eux, Carole remet en cause beaucoup d'idées traditionnelles sur la nature,la production et la présentation de l'art.
Comme Yves Klein, Carole est fascinée par le bleu ultramarin du maître, appelé lKB (international Klein Blue), une couleur pleine et lumineuse de force poétique.
Comme lui, Carole exploite les grains des pigments de couleur pure pulvérisés, comme des particules flottantes...

« Okito », le gardien des pensées de Carole
A ses côtés près du chevalet, le chien aveugle de Carole, prénommé « Okito »(c'est un Akita lnu), tel un gardien des pensées de Carole, « observe » le travail de sa maîtresse qui associe ses idées sur la continuité de
l'oeuvre en cours.

Et puis Carole pense à Barnett Newman, qui dès 1940 prend conscience d'une « table rase esthétique », traite abstraitement du thème de la création et de la croissance avec un vocabulaire proche du surréalisme,
Aves son « zip », il découvre le moyen d'une « véritable idéographie ».
Carole photographie en noir et blanc la nature, des sous-bois, et prolonge l'image par sa peinture, dans un expressionnisme abstrait majeur ...

Elle jette ainsi plusieurs regards sur le même sujet, la forêt, les troncs d'arbres, la nature, entre figuration et abstraction...

Jeu d'ombres et de lumières
Un véritable travail de relation entre la photographie et la peinture, entre la couleur et son absence, la recherche primaire sur la lumière, les jeux d'ombres et de lumières, « ces structures lumineuses qui rythment
notre espace, jeux de lignes, de formes, de contrastes... »
Passage, rupture, déséquilibre, mouvement, stabilité, opposition, harmonie, surface et profondeur ...
Chaque tableau (souvent des polyptyques) tente d'établir un dialogue entre ces images a priori sans rapport aucun mais finalement si proches...

Celui qui regarde est l'acteur de ce jeu : à son regard de déceler les liens qui tentent d'établir des associations inhabituelles...
                    
                    

 

                 

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