Patrimoine communal de Charrey-sur-Saône      Patrimoine communal de Charrey-sur-Saône

Le monument aux morts de charrey

                      

 

Le monument aux morts de Charrey fut construit sur un terrain donné à la commune par Mademoiselle Brabant.
       

  

Nos morts pour la France :
Gillot Georges, 22 ans
Rousselet Armand, 22 ans
Saron Narcisse, 23 ans
Friaudet Paul, 32 ans
Méanard Léon, 22 ans
Gillot Victor, 39 ans
Saintot Georges, 26 ans
Saron Maurice, 33 ans
Maniere Léon, 21 ans
Gillot Bénigne, 34 ans
Levotre Georges, 23 ans
Lechaine Julien, 20 ans
Girard Maurice, 36 ans
Saron Paul, 34 ans
Moron Paul, 33 ans
Moron Jean, 23 ans
Gillot Félix, 29 ans
Boyaux Eugène, 30 ans
Gallien Marius, 34 ans
Potot Eugène, 43 ans
Allard Victor, 40 ans
                        



Plaque commémorative à l'intérieur de l'église de Charrey

      

A la mémoire des soldats
de Charrey-en-Plaine Morts pour la france
pendant lea guerre de 1914-1918

Georges Gillot agé de 22 ans, mort le 18 août 1914
Armand ROUSSELET 23 ans - 20 août 1914
Narcisse Saron 23 ans - 23 août 1914
Marcel Méanard 22 ans - 10 octobre 1914
Paul Friaudet 32 ans - 9 septembre 1914
Victor Gillot 39 ans - 1er décembre 1914
Marius Gillot 21 ans - 9 février 1913
Maurice Saron 33 ans - 25 avril 1916
Léon Manière Caporal 21 ans - 4 septembre 1916
Bénigne Gillot 34 ans - 19 mars 1917
Georges Levotre 23 ans - 25 mars 1917
Victor Allard 4à ans - 13 juin 1917
Julien Lechaine 21 ans - 15 juillet 1917
Maurice Girard Caporal 36 ans - 9 septembre 1917
Paul Moron Sergent 32 ans - 2 avril 1918
Jean Moron 23 ans - 17 mai 1918
Felix Gillot 29 ans - 10 juin 1918
Eugéne Boyaux Caporal 30 ans - 26 septembre 1918
Georges Brabant 33 ans - 9 novembre 1918
Marius Gallien Caporal 3' ans - 10 novembre 1918

A ses glorieux enfants la paroisse reconnaissante
Que la miséricorde de Dieu ils reposent en paix 
      

                        
Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la guerre de 1914-1918 ; les noms des " morts pour la France " des conflits postérieurs y étant alors simplement ajoutés. 
De nos jours, des monuments aux morts sont encore édifiés.

L'expression " monuments aux morts " s'applique ici aux édifices érigés par les collectivités territoriales - le plus souvent les communes - pour honorer la mémoire de leurs concitoyens " morts pour la France ", sauf dans les départements d'Alsace et de Moselle où, pour des motifs historiques, cette notion est remplacée pour la guerre de 1914-1918 par celle de " morts à la guerre ".

S'appuyant sur l'esprit de la loi du 25 octobre 1919, un usage s'est imposé, depuis la Première Guerre mondiale, comme référence pour les décisions municipales en la matière : l'inscription d'un nom se justifie pleinement lorsque le défunt, décédé au cours d'une guerre ou d'opérations assimilées à des campagnes de guerre, est titulaire de la mention "Mort pour la France", et est né ou domicilié légalement en dernier lieu dans la commune considérée. 

Certaines municipalités ont parfois étendu cette possibilité aux victimes dont le décès est consécutif à un fait de guerre, dès lors que les deux conditions susvisées (octroi de la mention "Mort pour la France" et lien direct avec la commune) sont respectées. L'article 2 de la loi du 28 février 2012 fixant au 11 novembre la commémoration de tous les morts pour la France précise désormais les modalités de cette inscription : "Lorsque la mention "Mort pour la France" a été portée sur son acte de décès dans les conditions prévues à l’article L. 488 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre, l’inscription du nom du défunt sur le monument aux morts de sa commune de naissance ou de dernière domiciliation ou sur une stèle placée dans l’environnement immédiat de ce monument est obligatoire. 
La demande d’inscription est adressée au maire de la commune choisie par la famille ou, à défaut, par les autorités militaires, les élus nationaux, les élus locaux, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre par l’intermédiaire de ses services départementaux ou les associations d’anciens combattants et patriotiques ayant intérêt à agir". Loi n° 2012-273 du 28 février 2012 

Juridiquement, les monuments aux morts sont pour la plupart des biens communaux et relèvent comme tels de la compétence des municipalités. 
A l'origine, la fonction de ces édifices a été de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront plus vivre dans la cité, faisant ainsi participer la commune au travail de deuil des familles. Par ailleurs, graver les noms des morts revenait à donner à ceux-ci un peu de cette gloire dont étaient alors parés ceux qui s'étaient sacrifiés pour la victoire des armées françaises.

Ces monuments sont de nos jours souvent méconnus. Ils demeurent pourtant à plusieurs titres des témoins historiques, qu'il s'agisse de l'histoire des mentalités, de l'histoire de l'art, de l'histoire de la commune tout simplement : les noms gravés traduisent le poids des guerres sur la vie locale quand ils ne sont pas aujourd'hui la seule trace de certaines familles. 
Leur emplacement, leurs dimensions et leur ornementation sont très variés.
            
       


Photos du monuments de Charrey

      

Discours 11 novembre 1932  feuille 1

Discours 11 novembre 1932 feuille 2

         

Photographie de plaque de l'église en grand format

           
    

        

     

                                                             

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