Les gens utilisaient environ 20 à 30 litres d’eau par jour.
On allait chercher l’eau au puits avec des seaux, à l’aide d’un cercle à barrique.
C’est une sorte de cerceau qu’on met autour de la taille pour ne pas se mouiller.
Par jour, on allait une seule fois au puits, cela servait pour la journée : se laver, laver le linge, boire, faire la soupe.
Un puits servait pour tout un quartier.
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Creusé dans le sol jusqu'à la nappe phréatique repérée au préalable par la baguette de coudrier du sourcier, le puits est un élément essentiel de la vie rurale d'autrefois.
Il fallait avoir recours au puisatier pour le creuser ou le curer.
Charrey possède des puits communaux de forme ronde ou carrée, répartis dans la commune par secteur ou quartier. Sur la photographie ci-dessus, c’est celui de la place Saint Pierre, avec une auge en pierre qui servait d’abreuvoir pour le bétail.
Avec la généralisation de l'adduction d'eau, beaucoup de puits ont disparu. Ceux qui subsistent méritent d'être entretenus et conservés, tels d'humbles édifices ruraux, autrefois source de vie, et qui sont un des composants esthétiques du paysage rural et de notre patrimoine.
Le nombre de puits recensés dans les années 1870 étaient logiquement très important puisqu’ils assuraient l’approvisionnement en eau indispensable aux hommes et aux animaux.
On les retrouvait donc proches des habitations et présents dans
quasiment tout le village.
Avec l’arrivée de l’eau courante, certains ont été bouchés ou détruits, d’autres fermés par sécurité pour éviter les accidents avec les enfants.
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Puits de l’ancienne porcherie rue du lavoir avec son auge pour abreuver le bétail.
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